On vient sur terre dans un but particulier, pas pour manger, boire, s'habiller et procréer. Quelque chose de grand, de sublime existe derrière tout cela, une vie éternelle de béatitude. Chaque seconde doit être utilisée pour atteindre cet objectif. Votre existence est courte, le temps s'enfuit, les obstacles sont nombreux. Mettez assidument en pratique la sadhana du yoga. Cette vie n'est qu'une bulle qui dure deux secondes. Vous êtes venu seul, vous repartirez seul, personne ne vous suivra. Vous êtes venu nu, vous repartirez nu, rien ne vous suivra. Faites des bhajans et des kirtans car cela seul vous accompagnera."

"Seul celui qui s'offre en proie à son cœur connaît le saisissement émerveillé
de découvrir la vérité de son être."

Les sages de l'Inde ancienne ont symbolisé l'évolution humaine par sept chakras, qui ont la forme de fleurs de lotus, avec un certain nombre de pétales et une couleur définie. Ces centres se rattachent à notre existence sous différents angles : ils ont chacun un tattwa ou élément (terre, eau, feu, air, éther), l'emblème d'un animal, un son primordial ou bija mantra, des représentations divines mâle et femelle, un gyanendriya et un karmendriya, organes de perception et d'action.

Les chakras sont des plans plus ou moins subtils où s'exerce notre conscience. Ils correspondent aussi à des plexus nerveux et à des carrefours permettant un transfert de l'énergie entre les corps ou koshas (matière, prana, mental, psyché et béatitude). Enfin, ils ont une équivalence dans le cerveau par des zones qui restent endormies ou latentes, tant que le chakra n'est pas pleinement éveillé. En général, les chakras sont représentés sur une échelle verticale.

Cela ne signifie nullement un jugement de valeur, aucun chakra n'est supérieur à un autre, chacun participe à la construction de l'être. Leur activation est importante car ils fonctionnent ordinairement à un niveau d'énergie très faible. Il faut aussi les harmoniser individuellement et les équilibrer tous ensemble. D'autre part, il est nécessaire de les faire évoluer sur le plan psychologique, de tamas (ignorance et stagnation) à rajas (activité) puis à sattwa (lumière et pureté). C'est ainsi que la vie prendra tout son sens. Prenons l'exemple de mooladhara, le centre du périnée : un mooladhara tamasique signifie une inertie totale et une insécurité très marquée ; mooladhara rajasique incite à amasser toujours plus de possessions ; et ce chakra devenu sattwique permet de trouver la sécurité parfaite à l'intérieur de soi, celle qui ne s'appuie sur rien à l'extrérieur.

En 2008, un stage sera consacré aux chakras du 27 au 31 juillet.

Séjour de Yoga du 30 juillet au 5 août : pour vivre le yoga et non seulement le pratiquer. Association des voies du yoga avec les pratiques générales de yoga et du yoga nidra.
Stage en week-end dans l'Aube, les 6 et 7 octobre 2007, du samedi 15 h 30 au dimanche 17 h : pratiques du Yoga Satyananda avec hatha yoga, yoga nidra et méditation. Courts moments de karma yoga et de bhakti yoga.
Stages à l'extérieur, pour expérimenter en profondeur le Yoga Satyananda : à Nantes les 13 et 14 octobre.

Les dates 2008 du C.E.Y.S. et de la formation de Professeurs de Yoga sont sur le site.

Les autres stages prévus en 2008 seront annoncés dans la prochaine newsletter.

Dans nos pays occidentaux, la position accroupie se perd très vite en grandissant et très peu de gens s'assoient ainsi. Dans d'autres civilisations, cette façon de se tenir est courante et elle est utlisée pour manger, discuter, jouer, faire ses besoins... Aucun doute, le dos et les membres inférieurs en sont considérablement modifiés, pour la souplesse des articulations comme pour la solidité des appuis dans la position debout.

Les postures accroupies du yoga nous aident à rectifier cet état de fait. Même si elles s'avèrent parfois difficiles pour les pratiquants, elles devraient avoir une place de choix dans le travail postural, pendant un cours ou dans la pratique personnelle, afin d'assurer une prévention des problèmes articulaires touchant les hanches, les genoux et le bas du dos. Nous en abordons certaines dans ce numéro et les suivants.

Pour prendre utthanasana, mettez-vous debout, écartez les pieds de 50 à 75 cm, les orteils dirigés vers l'extérieur, les bras pendants devant le bassin avec les doigts entrelacés (sans retourner les paumes). Pliez les genoux et descendez les fessiers à l'expiration, en gardant le dos droit, les bras détendus et proches du buste. Puis revenez à la verticale en inspirant. Recommencez à descendre sur l'expiration en allant un peu plus bas. Gardez toujours les genoux à l'aplomb de vos chevilles, les pieds bien à plat et le dos vertical. Continuez ainsi, en descendant plus à chaque fois et en remontant. Cet asana s'appelle la pose où on s'accroupit et se relève. C'est l'alternance des deux mouvements qui importe et non le fait de s'installer en position finale accroupie. Vous pouvez exécuter de 4 à 7 paliers. Arrêtez-vous là où vous êtes encore à l'aise, utiliser bien le souffle et respecter toutes les indications.

Cette posture sollicite les 3 articulations des membres inférieurs : flexion et ouverture des hanches, flexion et extension des genoux, flexion des chevilles. Les genoux doivent rester dans l’axe des chevilles, avec la rotule positionnée au-dessus du 2ème orteil. Ainsi, la flexion-extension du genou suit un axe précis permettant le glissement de la rotule dans sa gorge, un bon équilibre ligamentaire et un appui réparti sur les ménisques. Cela demande une attention précise et une poussée des genoux vers l’extérieur, ce qui augmente le travail des hanches. En cas de non respect, des tensions s'installent dans les pieds et les genoux, surtout dans les ligaments et les ménisques, avec à terme des risques de lésions. Cette posture donne de la force et de la souplesse aux membres inférieurs, renforce les fessiers, irrigue le périnée, fortifie les muscles lombaires par la position droite du dos et donne de l'énergie à tout le corps.

Elles sont indispensables à l’organisme par leur teneur en acides gras essentiels (types oméga 3 et 6) qui protègent le système cardio-vasculaire, participent à la synthèse de certaines hormones (dont celles responsables du bien-être), à la formation du système nerveux chez l’enfant et au maintien de l’intégrité de nos membranes tissulaires.
Choisissez une huile de bonne qualité c’est à dire "vierge 1ère pression à froid". Le fait de raffiner une huile ou encore de la chauffer détruit en effet une grande partie sa vitamine E naturelle, qui elle-même protège la fragilité des acides gras oméga 3 et 6. Une huile de qualité biologique est particulièrement recommandée car les produits chimiques type pesticides ou insecticides sont solubles dans les graisses. Afin d’équilibrer dans notre alimentation l’apport des différents acides gras, 2 cuillères à soupe d’huile crue par jour suffisent pour un adulte : 1,5 cuillère à soupe parmi les huiles riches en oméga 3 (colza, noix, soja, germe de blé) + 0,5 cuillère à soupe d’huile riche en acides gras oméga 6 (tournesol, pépin de raisin, maïs, soja, noix) ou encore en acides gras monoinsaturés (olive, maïs, arachide).

Le chercheur Loïc Le Ribault est décédé. Il a trouvé et commercialisé la formule du silicium organique et sa vie a été celle d'un philanthrope au service de la société et des hommes. Bien qu'ayant servi pendant de longues années la police scientifique, la gendarmerie et les tribunaux, il a été incarcéré et obligé de s'exiler. Pour connaître sa vie et son oeuvre, pour avoir un aperçu de l'hégémonie médicale et pharmaceutique qui règne depuis de nombreuses années, regardez une vidéo sur le site : www.alternatives-tv.com.