|
|
|
NEWSLETTER N° 16 - SEPTEMBRE 2009 |
|
|
|
La pratique régulière du yoga :
pour ouvrir une porte vers une autre dimension. |
|
|
|
Swami Satyananda compare abhyasa à la construction de canaux qui permettent d'apporter de l'eau depuis un puits jusque dans les champs. Si l'on a un puits mais pas de canaux, l'eau pourra au mieux être utilisée à proximité immédiate de ce puits. Mais pour que l'irrigation puisse se faire plus loin, il faut convoyer cette eau, canaliser son flux et le faire aller là où c'est nécessaire. C'est le but de la pratique régulière du yoga, construire le réseau d'irrigation.
|
|
|
Ce que nous dit le Sage Patanjali dans les Yoga Sutras à propos d'abhyasa |
|
|
Patanjali nous dit dans les sutras 12 et 13 de Samadhi Pada (Yoga Sutras) que l'arrêt des vrittis, les fluctuations du mental, est garanti par abhyasa, la pratique répétée et par vairagya, le non-attachement. Des deux, abhyasa signifie être établi dans l'effort. Ce terme sanskrit retrace donc le fait de pratiquer de façon continue quelque chose que l'on n'a pas le choix de briser. Cela est devenu partie intégrante de la personnalité, s'est inscrit dans la nature individuelle.
Quand abhyasa devient naturel, quand il est fermement enraciné et qu'il est total, il mène au samadhi. Le verset 14 donne les fondements de abhyasa. Cela s'établit fermement par une pratique répétée, faite sur une longue période, avec révérence, sans interruption. On voit ici se dessiner trois conditions fondamentales qui font d'abhyasa une discipline d'être et garantissent que le flux de l'énergie cosmique arrive jusque dans le champ de notre conscience individuelle.
. On doit la pratiquer avec une foi totale.
. On doit la pousuivre sans interruption.
. On doit la vivre sur une longue période. |
|
La foi est un élément déterminant car elle seule nous donne la patience et l'énergie de continuer la pratique contre vents et marées... Le second point important, c'est d'aimer cette sadhana de tout son coeur. De même qu'une mère est troublée si son enfant ne rentre pas à l'heure, l'aspirant devrait être troublé s'il manque à sa sadhana.
Les obstacles à la sadhana sont décrits au sutra 30, ils sont de taille et ces écueils font partie intégrante de la sadhana. Ils constituent des pierres d'achoppement dans la structure même de la conscience. Ce sont la maladie, l'apathie, le doute, le fait de repousser au lendemain, la paresse, le désir de jouissance, la perception erronée, l'incapacité à atteindre un stade plus raffiné, l'instabilité. Ces obstacles doivent être acceptés car ils sont humains et donnent de l'humilité. mais on doit aussi apprendre à les gérer en changeant son mode de vie et en modifiant l'attitude que l'on a par rapport à soi. Tout le monde, quelles que soient les circonstances de la vie, peut consacrer un temps déterminé pour lui-même. Et c'est le fait de dédier à son âme quelques instants chaque jour qui fait la différence ! |
|
|
|
ABHYASA Ne jamais abandonner |
VAIRAGYA Toujours lâcher prise |
|
|
" Dans la structure de la vie spirituelle ou de la vie yoguique, la quantité de pratiques n'est pas aussi importante que la régularité. Il est préférable de faire une sadhana pendant dix minutes chaque jour pendant toute l'année plutôt que de pratiquer une heure par jour, par exemple pendant six mois, puis d'abandonner. Ces dix minutes de pratique journalière sont plus porteuses de progrès spirituels qu'une heure de sadhana pendant six mois."
Swami Satyananda |
|
|
Les cycles de cours mensuels débutent en octobre ! |
A travers ces cycles de 9 cours mensuels de 3 heures, l'Association Gyana et les professeurs concernés cherchent à transmettre le yoga de façon intégrale et profonde, en associant l'intériorité et la détente et en enseignant les différentes composantes du Yoga Satyananda. Chaque séance comprend asanas, salutation au soleil, pranayama (exercices de respiration), mudra et bandha (geste du yoga et verrouillage de l'énergie), yoga nidra et méditation. L'objectif est d'associer toutes les sphères de la personnalité et de réunifier corps, mental et esprit pour atteindre l'harmonie.
La périodicité et la durée des cours justifie un déplacement plus long pour se rendre sur place. Une pratique régulière à faire chez soi est expliquée à la fin de chaque cours, sur la base d'un manuel. Cette formule donne plus d'autonomie et garantit un réel apprentissage né d'une expérience personnelle. |
|
Ainsi, le yoga peut progressivement s'installer dans la vie de tous les jours et devenir un support pour aborder d'une autre façon les situations vécues et le stress généré par la société. L'intégration dans le quotidien décuple la puissance d'action du yoga et les pratiquants en recueillent tous les bénéfices, aussi bien la santé qu'un équilibre général de l'être et des moyens accrus à tous les niveaux. Une pratique régulière de yoga suppose de trouver un moment propice dans sa journée et de garder si possible ce laps de temps disponible, pour se retrouver soi-même en toute quiétude. La régularité et la confiance que l'on met dans la sadhana sont les facteurs fondamentaux de progrès. Cette perspective d'un travail régulier sur soi change la façon de percevoir la vie et on peut tout à la fois se placer au-delà des résultats immédiats et réunir ses forces pour dépasser sa condition présente. |
|
|
|
|
|
|
|
Revenons sur la notion d'empreinte écologique... |
C'est une notion que se veut être avant tout un outil de sensibilisation, en répondant à cette question essentielle : quelle action, plus exactement quelle pression l'Homme exerce-t-il sur la Terre ? Ou comment mesurer les effets des activités humaines sur un eco-système identifié. L'objectif est de nous faire prendre conscience que nos modes de consommation et nos habitudes ont toujours un impact plus ou moins lourd sur le devenir de la planète.
Quelle soit individuelle ou à l'échelle du globe, l'empreinte écologique est une estimation en hectares de la superficie nécessaire pour répondre à l'ensemble des besoins en ressources naturelles. La bio-capacité mondiale est de 1,9 ha. Or, l'empreinte écologique d'un français par exemple est de 5,2 ha... Cela met en évidence la surconsommation au niveau des pays développés. D'après un rapport de WWF, l'empreinte écologique de l'humanité dépasse de 20 % les capacités biologiques de la Terre ! Cela souligne aussi les disparités profondes entre les pays et particulièrement entre Nord et Sud. Pour plus d'informations, on peut lire la page sur Wikipédia qui donne une bibliographie. On peut aussi estimer son empreinte sur www.wwf.fr. |
|
|
|
En cette période où l'actualité du virus H1N1 apporte beaucoup de confusions dans les esprits, nous voudrions juste vous conter une petite histoire ancienne, qui nous ramène avec beaucoup de fraîcheur à notre réalité intérieure…
La Peste était en route vers Damas et croisa à toute vitesse la caravane d’un chef dans le désert.
- " Où allez vous si vite ? " s’enquit le chef.
- " A Damas, j’ai l’intention d’y prendre mille vies."
Au retour de Damas, la Peste croisa de nouveau la caravane. Le chef dit :
- " C’est cinquante mille vies que vous avez prises, non mille."
- " Non, dit la Peste. J’en ai pris mille. C’est la peur qui a pris le reste."
Anthony de Mello ( Histoires – Albin Michel )
N’oubliez pas vos vitamines !! et à bientôt !! |
|
|
|
|
|
Pour nous écrire ou transmettre l'adresse d'un ami, envoyez un courriel. |